Historique de Les Amis de l'Orgue et de la Co-Cathédrale Notre Dame de Bourg

Construction de l'Eglise Notre Dame (1505-1695)

Les Fondateurs de L'Eglise Notre Dame :


Depuis le XIème siècle l'église St Pierre de Brou était la paroisse de Bourg. C'était un prieuré bénédictin présent dans cette partie excentrée de la ville depuis le Xème siècle.

En 1505 Jean de Loriol, son curé-prieur et évêque de Nice, désirant que la paroisse soit plus centrale, entreprend la construction d'une nouvelle église plus grande à la place de la chapelle romane de la Bienheureuse Vierge Marie " célèbre dans la région " et située dans l'enceinte de la ville fortifiée.

La première pierre de la nouvelle égise Notre Dame ets posée le 18 avril 1505.

De son côté Marguerite d'Autriche, veuve du Duc de Savoie, Philibert le Beau et régente des Pays Bas, désirait édifier pour son époux défunt une nouvelle église et un tombeau sur le site du prieuré de Brou.

En 1506, Jean de Loriol, d'accord avec Marguerite d'Autriche, et avec l'appui de Louis de Gorrevod, évêque de Maurienne et prieur d'Ambronay dont dépendait le prieuré de Brou, obtient du pape Jules II le transfert à l'église Notre Dame de la paroisse de Bourg.

Par la bulle du 10 mars 1506 le pape Jules II unit aisi les biens du prieuré de Brou à la mense des 28 prêtres incorporés de Notre Dame pour assurer un meilleur financement de la nouvelle construction. La bulle indique que parmis ces 28 prêtres "certains sont docteurs en l'un et l'autre droits, d'autres en droit canon, plusieurs licenciés, d'autres encore très versés en théologie".

Par une seconde bulle du 16 juillet 1506, le pape Jules II transfert définitivement la paroisse à l'église Notre Dame et autorise Marguerite d'Autriche à construire un nouveau prieuré et une nouvelle église de Brou sous le vocabe de Saint Nicolas de Tolentin et à les confier à 12 moines des Ermites de Saint Augustin de la congrégation de Lombardie.

Les Etapes de la Construction :

L'actuelle Collégiale Notre Dame est bâtie à l'emplacement d'une ancienne chapelle romane. Mentionnée pour la première fois dans un document de 1252, cette chapelle était appelée "opus mirificum" ouvrage prodigieux, et comprenait aussi un clocher, un cloître et un cimetière. c'était un lieu de pélerinage important consacré à une Vierge Noire.

Le 18 avril 1505 débutèrent les travaux de construction de la nouvelle église sous l'impulsion de Jean de loriol, prieur de Brou, évêque de Nice, de la famille des Seigneurs de Corgenon. A sa morten 1507 il léguait aux prêtres une rente annuelle de 200 écus d'or pour parachever l'oeuvre. La ville consent à verser chaque année la même somme, soit 700 florins, pour l'édification des parties de la nef réservées aux bressans. La construction fut diligentée par l'entrepreneur local Guillaume Perrin.

Dans l'abside, une clé de voûte, dite clé pendante à sept branches, est placée au-dessu du premier arc. Cette construction architectonique constituait, au XVIème siècle, un somptueux décor, au-dessus de l'autel majeur attaché au mur absidial.

le 1er décembre 1514 une grande partie des voûtes de la nef s'écroule. Les syndics font appellent au maître d'oeuvre de l'église de Brou Loys Van Boghem. les plans sont changés et la toiture de la partie à reconstruire abaissée.

En 1515 le chantier reprend vie avec d'autant plus d'ardeur qu'un bressan, Louis de Gorrevod, évêque de Maurienne et prieur d'Ambronay devient titulaire du nouvel évêché de Bourg en Bresse.

Mais l'argent vint bientôt à manquer et le chantier dut être fermé à maintes reprises. Les portails sont achevés en 1545, la tribune et le jubé en 1550 puis les travaux s'interrompent en 1545 pendant un siècle à cause du conflit franco-savoyard.

De 1652 à 1695 est construit le clocher. La tribune intérieeure est agrandie en 1682 pour y placer les orgues. La sacristie intérieure est agrandie en 1682 pour y placer les orgues. La sacristie est édifiée en 1732.

Il aura fallu près de deux cents ans pour construire Notre Dame.

L'Orgue

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C’est le 13 juillet 1683 qu’a été réceptionné le premier orgue de Notre-Dame, construit par le facteur d’orgue Dominique Baron, originaire de Metz – où, un moment organiste de la cathédrale, il est qualifié “d’insigne organiste” sur un acte de baptême lors duquel il était parrain - et résidant à Lyon. Cet orgue, dont il subsiste environ 500 tuyaux dans l’instrument actuel, comportait 14 jeux sur un clavier et demi. Le devis de cet instrument est connu : il mêle quelques archaïsmes à certaines influences flamandes. C’est pour recevoir l’orgue de Dominique Baron que la tribune de Notre-Dame a été mise dans la configuration que l’on connaît encore aujourd’hui : une avancée bien visible, portant la date de 1682, a été édifiée, recevant un somptueux parement sculpté. Cette disposition permit de libérer complètement l’arrière de la tribune, réservé à la manutention éventuelle des cloches, et à la descente des cordes qui les actionnaient.

 

Le devis de ce chantier de maçonnerie est également connu. Il est à noter que deux projets successifs avaient été présentés, le second, remplaçant purement et simplement le premier, comportait les deux avancées latérales semi-circulaires que l’on voit encore, destinées à ménager deux emplacements « pour poser des pédales et par là enrichir le jeu d’orgues ». Cette tradition des “trompes” de Pédale, remontait au moyen âge : elles consistaient en deux faisceaux des grands tuyaux, destinés à jouer des notes graves, au moyen des pieds. L’orgue de la cathédrale de Metz, qu’avait tenu Dominique Baron, en comportait à l’époque. On peut donc penser que c’est lui qui en donna l’idée à Bourg, idée qui aurait d’ailleurs semblé bien archaïque à Paris à cette même date !

Alors que l’orgue de Baron avait coûté 3000 livres, c’est au facteur d’origine Pierre Feaugat, originaire d’Auch et résidant à Charlieu, que l’on s’adresse pour un chantier de 900 livres, suivant devis – perdu – du 26 novembre 1685, et pour lequel il reçoit quittance le premier septembre 1687. Baron, occupé à construire l’orgue de Tournon, était-il indisponible ? Vu l’importance de la somme versée à Feaugat, ne peut on pas supposer qu’elle correspond à la construction des fameuses trompes de pédales, pour lesquels la tribune avait été somptueusement aménagée en 1682 ? Il semble qu’aucun document ne permette à ce jour de trancher.Par ailleurs, il semble que les travaux de Feaugat n’aient pas connu, d’une manière générale, une grande longévité. Ces trompes, hypothétiques, et plus jamais mentionnées par la suite auraient-elles été démontées quelques années après ?

 

C’est cet instrument qui, tant bien que mal, au fil de diverses réparations (on se plaint des dégâts causés par les rongeurs et par la poussière, au point de ménager un accès à l’orgue par l’intérieur de l’église, sans passer par l’escalier montant au clocher) servira jusqu’en 1835. On s’adresse alors à Claude-Ignace Callinet, en vue de la reconstruction de l’instrument. Zeiger, alors instituteur à Lyon, et futur facteur d’orgues (on lui devra plusieurs grands instruments, dont ceux de St Polycarpe de Lyon, de Lorgues (Var), et de la cathédrale de Chambéry, récemment restauré) qui avait été instituteur à Rouffach, où était installé l’atelier des Callinet, semble avoir rempli à cette occasion le rôle d’agent commercial. Il s’agissait d’un orgue comportant 26 jeux sur deux claviers – Grand-Orgue, et Récit – et pédalier de 18 notes seulement. On regretta à l’époque de ne pouvoir lui adjoindre un clavier supplémentaire de Positif de dos – ainsi nommé car sa boiserie, dont l’installation aurait causé la disparition de la partie centrale de la balustrade, se situe immédiatement dans le dos de l’organiste lorsque celui est installé à ses claviers. Pourtant, sa disposition, enrichie d’un jeu de Bombarde au clavier de Grand-Orgue, payé par l’organiste Mougin, et dont il restait propriétaire - montre qu’il était conçu pour obtenir un grand effet avec des moyens relativement restreints.

 

Un travail de mise au goût du jour par les établissements Beaucourt, de Lyon fut réceptionné le 18 avril 1861, introduisant certaines sonorités adaptées à la littérature romantique en cours de création. Cet agrandissement est malheureusement l’occasion d’ajouts de boiseries assez disgracieuses, de part et d’autres et au dessus du buffet de Callinet, qui ne disparaîtront qu’a la reconstruction de1981.

 

L’arrivée à Bourg, en 1899, de M. Henri Lenormand, de Mâcon, âgé de seulement dix-huit ans, allait changer les destinées musicales de Notre-Dame, et de son orgue. Venu en catastrophe accompagner un mariage, juste après le décès de l’organiste Grégory, il fut immédiatement retenu par le clergé pour le poste d’organiste de Notre Dame, qu’il occupa jusqu’en 1960. Fin musicien, issu, de l’école Niedermeyer, à Paris, il mit son talent au service de sa paroisse et de la cité de Bourg, jouant, accompagnant, organisant sans cesse des concerts dans les formations les plus diverses.C’est lui qui obtint, dès 1901, la reconstruction de l’orgue de Notre-Dame par le facteur d’orgues Charles Didier-Van Caster, de Nancy. Considérablement enrichi, réparti sur trois claviers, disposant de toutes les ressources nécessaires, l’orgue de Notre-Dame changeait d’époque.

 

Malheureusement, en le 11 août 1927, un orage très violent endommage les verrières situées derrière l’orgue, qui est inondé. D’importantes réparations sont nécessaires pour réparer les dégâts. On profite des cette occasion pour s’orienter vers une reconstruction par la maison Michel-Merklin et Kuhn, de Lyon. Les transmissions sont passées en système pneumatique. D’autre part, l’instrument, disposé de façon peu favorable à l’émission du son, est couronné d’un bâti recouvert d’une protection en zinc, pour parer à l’éventualité d’un nouveau dégât des eaux. Ces options constitueront finalement autant de handicaps pour cet instrument, qui laissa le souvenir d’une belle sonorité, mais quelque peu lointaine.

 

A bout de souffle, l’orgue de Notre-Dame fut finalement totalement reconstruit entre 1976 et 1981 par les facteurs Philippe Hartmann et Jean Deloye : reconstruction du grand buffet de Callinet, dont il ne restait que la façade, établissement d’un buffet de positif de dos, dont la façade préserve la balustrade classée Monument Historique, construction d’une traction mécanique neuve, restauration de la tuyauterie existante, compléments de tuyauterie neuve, dont une Flûte ouverte de 32 pieds, disposition comportant 42 jeux sur quatre claviers et pédalier.

 

Grâce aux talents de MM. Hartmann et Deloye, la Co-Cathédrale Notre-Dame de Bourg dispose désormais d’un orgue exceptionnel, de par le relief de ses sonorités et l’acoustique qui l’entoure, sa composition permettant d’aborder l’ensemble du répertoire de l’orgue. La majesté de son plein-jeu, la magie de ses fûtes, la splendeur de son chœur d’anches, la profondeur de son tutti, répondent merveilleusement au volume sonore de la nef de Notre-Dame.

 

Un chantier de relevage (nettoyage complet, révision complète, changement des pièces d’usure, accord général) a été mené à bien en 2006 par les Ets Jean Deloye (Meilleur Ouvrier de France), financé par la Ville de Bourg, avec participation de la Paroisse Notre-Dame et du Lyons Club Doyen, a récemment redonné tout son éclat à ce magnifique instrument.

 

Pierre-François Baron

Composition de l orgue de notre dame de bourgComposition de l orgue de notre dame de bourg (369.75 Ko)

LES VITRAUX DE LA CO-CATHEDRALE NOTRE-DAME-DE-L’ANNONCIATION DE BOURG-EN-BRESSE

Notes historiques et artistiques

 

1. BREF RAPPEL HISTORIQUE (d’après les notes de Paul Cattin)

L’église Notre-Dame-de-l’Annonciation a été construite au tout début du 16e siècle, en même temps que l’église de Brou. Par une bulle du 16 juillet 1506, le Pape Jules II autorise le transfert de tous les offices paroissiaux de Saint-Pierre de Brou à l’église Notre-Dame, comme l’avait demandé Marguerite d’Autriche. C’est à ce moment-là que l’ancienne chapelle Notre-Dame devient l’église paroissiale de la Ville. La construction se poursuit ensuite sur les conseils du maître Loys Van Boghem, architecte de Brou. Les travaux sont lents et interrompus près d’un siècle. La façade est élevée en 1645 puis le clocher en style classique, les dernières voûtes sont réalisées en 1662 puis le clocher achevé en 1694 après 40 années de construction. A la suite des destructions révolutionnaires et de la reconstruction du début du 20e siècle par Tony Ferret, le clocher a été quelque peu transformé dans sa partie supérieure, mais les quatre étages inférieurs sont restés inchangés.

L’église Notre-Dame a été la cathédrale de l’éphémère diocèse de Bourg en 1515-1516 et de 1521 à 1534.

Elle est classée Monument Historique le 21 décembre 1914

Elle est élevée au rang de « co-cathédrale » en 1992, l’évêque résidant à Bourg-en-Bresse depuis 1978.

 

2. LES VITRAUX DU XVIe SIECLE

- La chapelle Saint-Crépin (côté nord) a conservé son vitrail d’origine offert par la confrérie des cordonniers entre 1524 et 1530, présentant des scènes du martyr de saint Crépin et saint Crépinien, patrons de la confrérie des tanneurs et des cordonniers. On l’attribue aux maîtres-verriers de Brou.

Verrière restaurée suite aux dommages causés par l’incendie de la crèche (2002 et 2004).

  • Dans la chapelle Sainte-Cécile et la chapelle Notre-Dame-des-sept-douleurs, quelques vestiges historiés de 1542 et 1536 subsistent dans les remplages au-dessus de verrières losangées simples.

 

  • Les vitraux déposés : 24 panneaux historiés représentant des scènes de la vie de la Vierge, et de l’enfance ou de la vue publique du Christ

 

3. LES VITRAUX DU XIXe SIECLE

Dans l’abside : trois grandes verrières d’Eugène Oudinot en 1873, élève de Delacroix, qui a oeuvré à Notre-Dame de Paris et à la chapelle royale de Saint-Denis. Elles représentent des scènes de la vie de la Vierge : Annonciation, Visite à Elisabeth, Nativité, Couronnement de la Vierge...

 

 

-Dans la chapelle de la Vierge noire, au-dessus du retable, vitraux réalisés à partir du carton du parisien Louis-Auguste Steinheil : la Guérison du comte Aymon de Savoie en 1342 et L’Annonciation.

-Dans la chapelle des âmes du Purgatoire, au-dessus de l’autel d’Armand Caillat, vitrail d’Eugène Oudinot : Les âmes délivrées du purgatoire. Au bas du vitrail : les armes de la Ville de Bourg et la dédicace des donateurs.

-Dans la chapelle du Sacré-Coeur, vitrail de l’Apparition du Sacré-Coeur de 1831 : le Christ offre son coeur à sainte Gertrude et sainte Marguerite-Marie en prière. Cette iconographie reprend les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque reçues à Paray-le-Monial en 1675 avec les paroles que Jésus lui a adressées « Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes ! »

-Dans la chapelle du Curé d’Ars, vitrail de 1857 de Saint Roch et deux anges gardiens.

- Dans la chapelle Saint-Joseph, vitrail de 1864, restauré en 2001, figurant des scènes de la vie de saint Joseph : Mariage avec Marie, Fuite en Egypte, Présentation de Jésus au Temple, Saint Joseph charpentier avec Jésus enfant, Mort de saint Joseph...

 

4. LES VITRAUX DU XXe SIECLE

En 1948, un concours pour la création de vitraux pour la co-cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation a été lancé à l’initiative de la Direction de l’Architecture. Ce sont finalement 6 vitraux contemporains qui ont été créés entre 1950 et 1953, réalisés par deux maîtres-verriers français renommés. Après ceux de la chapelle Sainte-Madeleine, réalisés par Jean Coquet en 1935, il s’agit de la deuxième commande d’importance à Bourg-en-Bresse au 20e siècle.

=> Du côté nord, on peut admirer 3 vitraux du maître-verrier Jacques Le Chevallier (1896-1986), qui a notamment travaillé à Notre-Dame-de-Paris et dans de nombreuses cathédrales, à savoir :

-Vitrail de l’Immaculée Conception dans la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes posé en avril 1950. On y voit la Vierge Marie, conçue sans péché, telle qu’elle est apparue à Sainte Bernadette Soubirous à Lourdes en 1858. La proclamation du dogme de l’Immaculée Conception a eu lieu presque 100 ans avant ce vitrail, le 8 décembre 1854 par Pie IX.

En partie basse au centre, la basilique de Lourdes avec les cierges qui rappellent la grande dévotion dans le sanctuaire.

-Vitrail de Saint Vincent-de-Paul dans la chapelle du même nom posé en octobre 1952

Saint Vincent de Paul (1581-1660) y est représenté avec un bébé dans les bras et donnant la main à un petit orphelin, en « apôtre de la charité moderne » comme l’indique l’inscription. Fondateur en 1617 à Châtillon-sur-Chalaronne de la première Confrérie de la Charité, c’est l’un des saints emblématiques de notre diocèse.

-Vitrail du Baptême du Christ dans la chapelle des fonts baptismaux au fond en 1953

On aperçoit bien saint Jean-Baptiste à droite qui baptise Jésus debout au centre dans le Jourdain, tandis que la colombe du Saint-Esprit descend sur Lui et qu’une voix se fait entendre « Voici mon Fils bien aimé en qui j’ai mis tout mon amour » (Matthieu 3, 13-17).

Au registre inférieur au centre, un prêtre d’aujourd’hui baptise un bébé présenté par ses parents et lui tend un cierge pour illustrer la parole de saint Paul : « Maintenant dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière » (Ep 5, 8).

 

=> Du côté Sud, on peut admirer 3 vitraux du maître-verrier André Auclair créés en 1950, à savoir :

-Vitrail des Morts de la guerre de 1914-1918 dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette. Les noms des principales batailles de la Première Guerre Mondiale sont mentionnés : Marne, Verdun, Somme, Artois, Champagne.

-Vitrail : Les Martyrs de Lyon dans la chapelle Sainte-Blandine. Ce vitrail retrace l’arrivée de saint Pothin, premier évêque de Lyon, et de ses compagnons à Lyon. Les 3 scènes du bas évoquent de manière très forte le martyr de l’esclave sainte Blandine en juillet 177 à Lyon, torturée, jetée aux bêtes sauvages qui ne voulurent pas lui faire de mal, lancée en l’air dans un filet par un taureau (au centre avec son oeil rougeoyant) et finalement décapitée.

-Vitrail de Sainte Jeanne d’Arc dans la chapelle du même nom. Ce vitrail raconte la vie de la jeune Jeanne d’Arc, qui entend les voix de Dieu alors qu’elle gardait ses moutons, et prend les armes pour défendre le pays des anglais, lever le siège d’Orléans et emmener le roi Charles VII au sacre à Reims. On l’aperçoit en armure de guerrière et en bas au milieu des flammes sur le bûcher où elle finira en 1431 à Rouen, jugée pour hérésie.

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